Pour
paraphraser Edmond Rostand je pouvais dire de l'enregistrement des concertos de
Mozart par
Patrick de Hooghe:
"
Ils sont... heu... bons... très bons !
-C'est
tout ? Ah! non ! C'est un peu court, jeune homme !
En variant le ton, on pouvait dire bien des choses. Tenez:
-Admiratif:
" Que ne donnerais-je pas pour jouer de la sorte ?"
-Pédant:
" Mise à part, mon ami Mozart, je ne vois pas qui pourrait interpréter
avec tant de brio, de finesse et de grâce, ses propres oeuvres."
-Respectueux:
" Souffrez Monsieur qu'on vous salue,
C'est
là ce qui s'appelle avoir de la grâce et du talent !
Lorsque
Beethoven se rendit à Vienne pour y parfaire son éducation musicale,
le
baron van Swieten lui dit:
"Recevez des mains de Haydn, l'esprit de Mozart !"
Je
pense, que l'esprit de Mozart est parvenu jusqu'à
Patrick de Hooghe.
Henri De Bruyn
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