Pianiste, nul n’est parfait, Duke Ellington est un chef d’orchestre exceptionnel qui a su s’entourer de très bons musiciens. Grâce à eux il produisit une quantité incroyable de « tubes », (Satin Doll, Caravan, In a sentimental mood, Lush life, Take the A train, etc…), tout en redéfinissant la notion d’orchestre de jazz.
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C’est lui qui permit à un arrangeur aussi génial que Billy Strayhorn de s’exprimer grâce à des harmonies plutôt osées pour l’époque.
C’est encore lui qui composa avec Juan Tizol ce fameux « Caravan », tube parmi les tubes qui ouvrit la porte au jazz latin. C’est toujours lui qui utilisa la voix humaine comme un instrument, (« Créole love call »), qui n’hésita pas à employer des accords altérés, des quintes bémols que reprendront plus tard les bopers, qui à partir des improvisations de son orchestre composa de la musique écrite, truffée des mises en place rythmiques qu’on lui connaît.
Ellington est à la fois un novateur et un ordonnateur impitoyable.
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