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  "Je suis passé dans la vie non comme un badaud, mais comme un prolétaire"

Dimitri Chostakovitch, est né à Saint-Pétersbourg (Léningrad) en 1906. En 1919 il entre au conservatoire. A vingt ans il est déjà célèbre pour sa première symphonie.

Il achève son premier opéra en 1928 "Le Nez" et en 1932 "Lady Macbeth du district de Mzensk", un nouvel opéra.

 

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En dépit du succès, vont commencer les malheurs de Chostakovitch avec une politique tatillonne. Sa cinquième symphonie est un grand succès (1937) et en 1938 il écrit le premier de ses quinze Quatuors à cordes.
Il vit le blocus de Léningrad pendant la guerre et en 1941 il écrit sa septième symphonie dite de "Léningrad". Elle devient le symbole de la résistance de l'URSS à l'envahisseur. Toscanini la fait entendre à New York en 1942. Compositeur prestigieux, Chostakovitch n'en est pas moins persécuté par le pouvoir politique.

Il n'est pas le seul artiste russe à subir des pressions du pouvoir communiste.
Le peintre Malévitch créateur du mouvement " suprématiste" a sans doute subi les mêmes critiques sur son art, car vers la fin de sa vie il abandonnera sa technique suprématiste pour revenir au style figuratif.
Le drame, la richesse de l'oeuvre de Chostakovitch résident dans les contradictions au sein desquelles s' est déroulée sa vie d'homme et de créateur.

Peu de temps avant sa mort Chostakovitch aurait dit:
"Trop de gens chez nous ont péri on ne sait où. Je suis prêt à dédier une oeuvre à chacune des victimes. Malheureusement c'est impossible, je leur dédie donc toute ma musique."

 

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Ces lignes sont un réquisitoire sévère contre le pays où il a passé son existence. Elle révèle une divergence totale de pensée entre Chostakovitch et le régime soviétique.


Malgré cela on peut penser que Chostakovitch a tout de même été un communiste sincère, si l'on en juge d'après les circonstances de la composition de certaines de ses symphonies, la deuxième pour le dixième anniversaire de la révolution d'octobre, la septième dite "Léningrad", et la douzième (1961) "à la mémoire de Lénine".
Qu'on ne s'y trompe pas: cette double démarche de Chostakovitch ne doit pas être prise à la légère. Avec sa sonate pour alto et piano opus 147 -- son chant du cygne--
il n'hésite pas à enfreindre un nouvel interdit culturel en faisant référence à Beethoven.

En choisissant cette référence à l'auteur de Fidélio, il opte pour la fraternité universelle;

    Sur ce plan il aura été le vainqueur des dirigeants successifs soviétiques.
Il mourra à Moscou en 1975

 
 

Cette notice biographique est inspirée de "l'histoire de la musique occidentale" écrite sous la direction de Jean & Brigitte Massin

 
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