Dès
l'âge de six ans, Mozart montre des dons exceptionnels pour le pianoforte,
l'ancêtre du piano et pour le violon. Il étonnait par sa capacité
à improviser et à déchiffrer les partitions.
.
Cette année-là,
il composa Bastien et Bastienne, inspiré du
" Devin du village" de Jean-Jacques Rousseau. En 1770, on lui commanda son
premier opéra seria,
d'inspiration antique. Ce Mithridate, Re di
Ponte, créé à Milan, assura à Mozart un succès
international en tant que compositeur.
De
retour à Salzbourg, Mozart réussit à s'imposer, malgré
le peu d'intérêt pour la musique du nouvel archevêque
Colloredo. Les larges loisirs que lui laissaient sa charge
de maître
de concert lui permirent de se consacrer à la composition. Mais
Léopold, le
père de Mozart décide, avec l'accord de
l'archevêque, une nouvelle tournée en Europe en 1777, et Mozart,
accompagné de sa mère, repartit en tournée dans les
cours allemandes
et à Paris.
.
Il y tomba amoureux de la chanteuse Aloysia Weber. Échec amoureux,
difficultés financières, Mozart fut marqué par l'arrogance
des aristocrates et vécut la mort de sa mère à Paris
comme un drame intime. Le retour à Salzbourg en 1779 mit fin à
la période la plus sombre de la vie du compositeur.
Mozart,
au fait de sa maturité musicale, sut inventer un style particulier
et se mit à exploiter de nouveaux moyens musicaux. Le succès
d' Idoménée (1781) lui assura les faveurs de la cour salzbourgeoise
jusqu'à ce que les brouilles répétées avec
l' archvêque l'obligent à partir pour Vienne.
.
A son arrivée
à Vienne tout allait pour le mieux. Les souscriptions faisaient
le plein, grâce à la bienveillance du Baron van Swietten,
qui fut son ami jusqu'à la fin de la vie
de Mozart. Peu à
peu le désintérêt pour la musique de Mozart s'installa
et le couple commença à avoir de sérieuses difficultés
financières.
En
collaboration avec le grand librettiste Lorenzo Da Ponte, Mozart put enfin
donner
la pleine mesure de son talent avec des opéras comme Les
Noces de Figaro (1786), Don Juan (1787) et Cosi fan tutte (1790). Une fois
de plus l'amour est au rendez vous des opéras de Mozart.
Canova sculpteur du 18me siècle a immortalisé le thème
dans" Psyché ranimée par le baiser de l'amour".
Si
le succès à Prague de Don Juan fut retentissant, Mozart continua
de souffrir de l'indifférence viennoise, et des cabales montées
contre lui par ses confrères comme Antonio Saliéri. Seule
une commande impériale, l'opéra seria La Clémence
de Titus (1791), sur un livret de Métastase, rendit à Mozart
un peu d'espoir.
.
Sa
mort prématurée n' a pas empêché Mozart
de devenir l'un des musiciens les plus célèbres au monde.
L'importance quantitative (plus de 600 œuvres) et qualitative de la musique
mozartienne démontra une immense puissance d'imagination et ce,
dès son
plus jeune âge.
Il a abordé tous les genres
avec talent : symphonies, musique de chambre, œuvres pour pianoforte et
concertos, mais aussi musique vocale, œuvres religieuses, sans oublier
bien sûr l'opéra. Il composait avec une facilité déroutante
et souvent sans corriger ses partitions, son intuition première
étant souvent la meilleur. Son œuvre a su synthétiser la
légèreté italienne et le savoir-faire contrapuntique
des Allemands.
Passant
de la légèreté à la gravité, les concertos
sont de beaux exemples de contrastes et de la richesse des couleurs.
Dans
ses opéras, Mozart a su créer de vrais personnages, humains
et fragiles; Pour la première fois dans l'histoire de l'opéra,
ce sont également des oeuvres engagées comme "Les Noces de
Figaro" d'après la pièce de Beaumarchais, ou "La flûte
enchantée" opéra maçonnique et pas un simple divertissement
comme on le croit souvent. Entre force et tendresse, entre gaieté
et tragédie, le langage de Mozart est universel.
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