Elle écrit un premier roman avec son amant Jules Sandeau : Rose
et Blanche.
Elle
signera seule ses prochains romans sous le pseudonyme de George Sand :
c’est Indiana (1832), Valentine (1832), dont les descriptions
enchantent Chateaubriand. George Sand se pose en défenseur de la
femme, plaide pour le droit à la passion, et attaque le mariage.
La critique lui est très favorable. Ainsi commence une carrière
féconde de romancière. L’année 1833 marque à
la fois l’apparition de Lélia et la liaison mouvementée avec
Musset. Les deux amants partent en Italie pour un voyage d’où Sand
ramène trois romans et Musset un cœur déchiré.
Fin 1838 George rencontre Chopin. Au bout de quelques mois, elle devient
sa maîtresse, entreprend avec lui et ses enfants un voyage à
Majorque.
À Valdemosa, elle termine " Spiridion " qui pose des questions sur la foi
et le doute.
Elle
fonde La Revue indépendante et affiche des opinions démocratiques,
se dit même communiste. Elle publie Horace (1841), Consuelo
(1842-1844), et ses romans dits socialistes.
La grande idée du progrès moral de l’humanité domine
son œuvre. Elle patronne les écrivains prolétaires de qui
elle attend un renouveau de la littérature.
Aussi
se réjouit-elle de l'agitation de février 1848 et de la chute
de Louis-Philippe. En juin 1848, la presse est censurée et elle
se réfugie à Nohant.
Sand
écrit alors La Mare au diable (1846) et poursuit la rédaction
de ses Mémoires " Histoire de ma vie ", qui paraîtront
en 1854-1855.
Après le coup d’État, elle fait son possible pour soustraire
les victimes à la persécution des royalistes. À cette
époque elle écrit énormément pour le théâtre,
des pièces qui seront créées à Paris.
Elle
mourra le 8 juin 1876 à Nohant.