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Translation in English

 

" Peu d'évènements, plénitude de bonheur... " 

Ainsi commence le journal de Robert et Clara. Grâce à ses notes intimes ( le journal était une habitude à l'époque ) on va pouvoir suivre la vie de nos deux musiciens, la pianiste et le compositeur.

Robert et Clara  en 1840

 
          

Entre Clara et Robert la complicité est parfaite, non seulement en amour mais aussi en art. Dès les premiers jours de leur union Robert entreprend de former selon ses goûts, la culture de Clara qui avait souffert de l'éducation psychorigide de son père.

Clara n'avait presque rien lu. Il l'initie à Byron, Shakespeare, et bien sûr à Jean-Paul. Avec Robert, elle étudie les symphonies de Beethoven et les fugues de Bach.

Plus dur est le sacrifice qu'elle doit faire lorsque Robert compose. Le ménage n'a qu'un piano et Clara doit s'effacer pour laisser la place à son mari. Lorsqu'elle ne peut jouer pendant plusieurs jours de suite, son journal reflète ses inquiétudes quant à sa carrière.

L'année 1840, sera l'année des lieder. Il en composera plus de 130, c'est à dire plus de la moitié de sa production totale durant toute sa vie. Avec le lied et le couple piano-voix, Schumann se réalise pleinement, toujours partagé entre poésie et musique.
        Enfin libre et heureux, Clara et Robert reçoivent les êtres aimés parmi lesquels, la mère de Clara et les amis proches Mendelssohn et Liszt pour ne citer que les plus célèbres.

        Il écrit sa première symphonie "le printemps" crée par Mendelssohn et la Fantaisie op. 54, crée par Clara au Gewwandhaus qui deviendra le premier mouvement du concerto en la mineur, op.120.


 

Le Gewwandhaus vers 1840

        Parfois n'y tenant plus, Clara part en tournée. C'est le cas en février 1842, six mois après la naissance de leur premier enfant. Schumann l'accompagne de concert en concert, comme à Hambourg où il lui dit au revoir car sa femme part conquérir Copenhague où elle restera deux mois. Ces tournées, Schumann les détestera toujours. Il a l'impression de n'être aux yeux des auditeurs, que le mari de la virtuose et se sent humilié. 

Enfin grâce à une amitié réciproque, Robert se voit confier un poste de professeur de piano et de composition dès l'ouverture du conservatoire fondé par Mendelssohn.

En février 1843, il rencontre Berlioz, dont il avait ardemment défendu la musique, alors que Mendelssohn la trouvait " malpropre ". Les visites de Liszt étaient également un réel bonheur. Schumann vouait une admiration franche au talent pianistique de son collègue, et leur amitié sut même résister à une querelle qui les opposa à propos de Mendelssohn. Schumann attrapa Liszt par les épaules et lui cria:

" Qui êtes-vous donc Monsieur, pour vous permettre de parler ainsi 
d'un Maître comme Mendelssohn !" 

 
 

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