Le Coin du Musicien et les Récitals Imaginaires, vous proposent 5 Cd à un prix défiant toutes concurrences dont 3 Cd intégralement consacrés à Robert Schumann ! |
En 1834, Schumann se fiance à Ernestine von Friecken, originaire d'Asch
petite
ville de Bohème.
Leur liaison bien que brève, donna l'occasion à Schumann
de composer pour sa
fiancée, un recueil réalisé à partir des lettres
du nom ASCH, selon la correspondance germanique des lettres et des sons.
Carnaval est l'une des oeuvres les plus brillantes et les plus variées, que Schumann ait léguée aux pianistes.
Liszt fut le premier à l'exécuter
en public.
Si "Papillons" trouvait sa source dans l'imaginaire de Jean-Paul, dans
l'opus 9 les
personnages sont bien réels, et à peine masqués.
Quand
on connaît l'univers de Schumann, on reconnaît sans peine Chopin
et Liszt, ainsi que Clara et Ernestine.
Schumann lui même, est représenté sous les traits
d'Eusebius et de
Florestan,
dont les divergences sont parfois domptées par Maître Raro (Wieck).
Tout ce beau monde prend part au carnaval.
Le
préambule et la marche finale, encadrent dix-huit miniatures, qui
s'enchaînent et appellent à la danse.
Dans la marche finale, Schumann utilise une vieille mélodie allemande
du
XXII siècle, lourdement scandée symbolisant, le conservatisme
et les bourgeois de l'art.
L'œuvre est couronnée dans la joie, par un feu d'artifice et des
appels de fanfare déjà entendus dans "papillons" annonçant
la victoire des " compagnons de David" sur les Philistins, symbole
de la stupidité et de l'archaïsme artistique.
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