Dvorák est né dans un petit village proche de Prague, en
Bohême le 8 septembre 1841. Enfant, il apprit le violon et jouait
souvent pour les clients de l'auberge que tenait son père. Il étudia
à l'école d'orgue de Prague de 1857 à 1859 avant d'intégrer
l'ensemble de concert de Komzák, puis obtint une place d'altiste
dans l'orchestre du Théâtre national de Prague créé
par Smetana. Profondément persuadé désormais, de son
rôle de musicien national, c'est en 1873 que le public tchèque
le découvrit, lors de l'exécution d'un Hymne patriotique
"les héritiers de la montagne blanche".
En 1878, la publication
de la première série des Danses slaves lui apporta une petite
notoriété internationale. En 1879, il se rendit en Angleterre
pour diriger ses propres œuvres et le succès fut immédiat.
Cette visite fut la première d'une série de neuf, au cours
des années qui suivirent, et ses septième et huitième
Symphonies ainsi que son Requiem lui furent commandés pour être
créés en Angleterre.
Antonin
Dvorãk
.
De
1892 à 1895, Dvorák dirigea le Conservatoire national de
musique à New York. Aux États-Unis, il se prit de passion
pour les spirituals et la musique amérindienne. Il y composa en
1893 deux de ses œuvres les plus connues, la Neuvième Symphonie
dite du "Nouveau Monde " et le Quatuor en fa, dit Quatuor américain. On
peut penser que Dvorãk fut très influencé par les
grands espaces américains, même s'il n'a probablement pas
vu le paysage que je vous propose.Ce n'est pas un tableau, mais une photographie
du Parc National de Yosemite que j'ai
choisi pour illustrer la symphonie du "Nouveau Monde".
Bien
que ces œuvres ne contiennent pas véritablement de thèmes
tirés de la musique noire américaine ou de la musique amérindienne,
elles contiennent des mélodies dont la structure et l'esprit s'en
rapprochent. En 1895, Dvorák rentra en Bohême, où il
devint en 1901 directeur du Conservatoire de Prague.
Les
premières œuvres de Dvorák furent influencées par
la musique du compositeur autrichien Franz Schubert
et par celle de Beethoven. Pendant toute sa
carrière, il subit largement l'influence du compositeur Richard
Wagner, et ce, en particulier dans ses opéras, auxquels il consacra
l'essentiel de son énergie dans les dernières années
de sa vie. Dvorák s'inspira des folklores tchèque et slave,
et ses œuvres les plus achevées reflètent une profonde conscience
nationale. .
Dvorãk
vers la fin de sa vie
.
Parmi
les œuvres de Dvorák, on trouve neuf symphonies (1865-1893), des
concertos pour piano, dont la célèbre Humoresque (1894),
un magnifique concerto pour violon et un sublime concerto pour violoncelle
qui fit dire à Brahms: "
Si j'avais su qu'on pouvait composer un si beau concerto pour violoncelle
j'en aurai écrit un moi même."
Il
composa également deux séries de Danses slaves (1878 et 1886)
pour deux pianos, dont il en transcrivit certaines, plus tard pour orchestre.
Il est l'auteur des opéras Vanda (1875), Le Jacobin (1887-1888),
Rusalka (1901) et Armide (1902-1903).
Enfin
avec ses treizième et quatorzième quatuors opus 105 et 106
Dvorãk parachève la réalisation de son ambition, la
fusion d'un style national et d'un classicisme universel. Il
consacre ses dernières années à la composition de
poèmes symphoniques, tournant le dos à la forme sonate, forme
plus souple qui l' aide à oser un langage plus moderne et plus personnel.
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